Sans légende # 1

On doit ce magnifique chien au talentueux Julien Daniélides (dont on attend toujours la première bande dessinée...) qui a bien voulu enluminer ce dollar tout fripé. Depuis, nous sommes tous les deux recherchés par la réserve fédérale américaine car il est formellement interdit de faire subir les derniers outrages au billet vert, y a des choses sacrées aux USA quand même. Bon, de toute manière, avant qu'ils me trouvent à Martigues, hé hé. Oups, j'avais dit pas de légende...

Fan art # 2

Spéciale dédicace à Claire (alias Clairette, alias Macaron) qui accepte encore de m'adresser la parole bien que je n'en finisse plus de terminer la lecture de Harry Potter et les reliques de la mort, qu'elle m'avait fait passer en urgence il y a plus d'un mois. Etant entendu qu'en réalisant ce dessin, j'ai encore gaspillé de précieuses minutes, qui m'auraient permis d'avancer dans l'ultime pavé de J.K. Rowling... Aïe, non, pas sur la tête, il fait 807 pages quand même...

Quoi ? L'éternité

Martigues, les p'tits gars, c'est pas du tout ce qu'on croit... Enfin, pas seulement, parce qu'à côté du premier site pétro-chimique d'Europe (on attend toujours le Guide du routard des raffineries de l'étang de Berre, je ne m'explique pas cet oubli), on trouve aussi aux frontières de la république populaire de Poutargueland des plages à tomber. C'est le cas de Sainte-Croix, où ces photos ont été prises ce matin même (il y a des temps morts dans tout reportage) et postées dans la foulée, pour faire râler les exilés...

Fan art # 1

Mémoires d'un pinsute # 1

Ce post n'est en aucune manière le fruit de pressions exercées sur l'auteur de ce blog par la représentante phocéenne d'une communauté connue pour sa propension à organiser des conférences de presse dans le maquis (sans même une poignée de caouètes ou un petit verre de Cap corse quand c'est fini...) On distingue sur ces sublimes photos - qui renvoient une certaine île exotique récemment visitée au rang de Rognac de l'océan Indien - mon adorable filleule, Mattéa, à qui j'ai au moins appris à ne pas tenir sa langue. Je ne désespère pas, à l'occasion d'un prochain séjour insulaire, de lui montrer comment on fait les yeux de mort-vivant, il en va de ma responsabilité de parrain...

Nico & Ben mettent le oaï à Montreuil

Ayé, on en est déjà au troisième tome des aventures de Nico et Ben, qui sont à Harry Potter ce que la poutargue est au pudding (ben oui, je travaille à Martigues maintenant...) Cette fois, comme on peut le lire en quatrième de couverture, "des quais de La Ciotat aux rivages de l'île Verte, ils croiseront sur leur route des fantômes du passé, une effrayante vieille dame qui distribue des tartes, des trafiquants d'antiquités... et un ogre immortel". Le bouquin a commencé par s'appeler Le Secret de l'île Verte (j'aimais bien) jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que c'était déjà un livre d'Enid Blyton, s'pèce de vieille peau britannique, va. Alors on s'est rabattu provisoirement sur Les Ombres de l'île Verte avant d'opter pour un titre plus choc... L'Ogre de l'île Verte ! Ogre qui a déboulé ce matin même au salon du livre jeunesse de Montreuil, où le bouquin est officiellement présenté par Rouge Safran, mon éditeur. Autant vous dire que je suis fier comme tout et que j'aimerais bien prendre le premier TGV pour Paris mais c'est pô possible... A défaut, je serai ce dimanche matin au salon des Pennes-mirabeau, dont l'équipe est fort sympathique. Donc, si vous passez de ce côté-là en allant chercher vos croissants, viendez découvrir N&B 3...

Illustration : Antoine Guillopé

We are Sri Lankans

Entre les 30 718 morts du tsunami et la rébellion tamoule qui se poursuit au nord de l'île, les Sri Lankais avaient bien besoin d'exalter leur identité nationale. Au lieu de créer un joli ministère, comme on fait par chez nous, ils ont demandé à une palanquée d'artistes locaux, les Jean-Jacques Goldman et Chimène Badi du coin, je suppose, de pousser la chansonnette.
Le résultat, s'appelle "We are Sri Lankans", une manière de nouvel hymne à la sauce variétoche internationale qu'on entend à tous les coins de rue et qui vous vrille les tympans. Et un matin, ô mon Dieu, on se surprend à le fredonner sous la douche... Bon sûr mais c'est bien sang, we are vraiment all Sri Lankans, à part John Fitzgerald Kennedy qui est un berliner comme chacun sait. Alors bon, c'est facile de se moquer. Mais quand on y pense, Renaud et Francis Cabrel beuglant que Loin du coeur et loin des yeux, l'Ethiopie meurt peu à peu, peu à peuuuuuuuuu, c'est pas forcément plus classieux. Et ne parlons pas de Johnny (qui serait mort si j'en crois La Blanche), et ses pathétiques champions qui sont tous ensemble...
La Blanche - Johnny est mort

Monsieur Con en Israël

Septembre 2006, aéroport Ben Gourion, entre Tel Aviv et Jérusalem.

Vu l'interrogatoire serré que j'avais subi à Marignane avant le départ, j'aurais pu me douter que c'était une très très très mauvaise idée de commencer mon carnet de voyage en Israël par ces petits croquis susceptibles de nourrir la paranoïa des petits gars du peuple élu qui en remontent aux services de sécurité américains. Mais je m'étais dit : "ils ne vont quand même pas oser ouvrir mes carnets..." Enfant que je suis, bien sûr qu'ils osent ! Ils m'ont même fouillé le slip au retour. Alors tu penses bien que pénétrer dans des notes perso...

J'ai sué à grosses gouttes lorsque le monsieur pas commode a commencé à feuilleter le carnet.

Je me voyais déjà tenter de lui expliquer en évitant à tout prix le mot "terrorisme" que "no no no, it is french rigolade, ah ah, let's laught together, we are brothers after all, think about Abraham nom d'un petit bonhomme". Il n'est pas tombé sur mes petits barbus, par miracle. C'est quand même la Terre Sainte, hein, et j'ai assez payé d'avance, pendant quinze ans de messe dominicale, pour avoir droit à un petit geste commercial le moment venu, nondidiou.

Le dessin ci-dessus est une reconstitution, j'ai fini par déchirer l'original tout froissé que j'avais caché dans mon jean avant de repasser la frontière israëlo-égyptienne à Taba... Quel courage...

Heure hindoue (et bouddhiste aussi)

Ah ah ah, que tous ceux qui me croyaient incapables de créer mon blog pour cause de retard technologique patent ou de petits doigts boudinés soient changés en boulettes de porc. Voici venu le temps des rires et des (post) chiants, car au (x) pays de Jojo, y'a le tout à l'égo. Oui, je sais, je sais, le calembour est la fiente de l'esprit qui vole, j'arrête... Je me lance donc avec quelques photos de mon récent voyage au Sri Lanka, qu'il était très chouette comme voyage (et des fois un peu flippant aussi mais pas trop en fait).

Rooooo, ça me plaît ce truc, hein... Donc je crois que je vais m'en servir de carnet de voyage virtuel, en m'autorisant même quelques retours en arrière et des incursions dans l'aventure du quotidien, qui peut être palpitante et exotique aussi si j'en crois le responsable du rayon "Petit électroménager" de Carrefour La Pioline. Et quitte à me faire taper à la récré par des plus forts que moi, je vais même tenter de balancer de temps à autres des petits crobards réalisés avec mes pauvres moyens. Vous voila prévenus...